Cela fait un moment que j'ai envie de découvrir cette auteure, et comme ce roman était dans ma PAL, c'est par lui que j'ai décidé de commencer. Et si vous ne l'avez pas encore lu, permettez moi de vous donner un conseil: ne lisez pas le résumé, il en dit trop... Je ne parle pas de ma manie à moi, de vouloir découvrir le texte par les mots que l'auteur a choisi. Je conçois très bien que l'on veuille savoir à quoi s'attendre. Mais le résumé ci-dessous en dit bien trop, bien trop vite. Laissez-vous découvrir l'histoire, page après page, et si le cœur vous en dit, vous pourrez revenir lire ceci plus tard ;)
Résumé
Julie, 20 ans, qui élève seule son fils Lulu est caissière dans un supermarché. Elle attire l'attention d'un client, quinquagénaire aisé à nouveau célibataire.
Généreux et désintéressé, Paul invite Julie à passer quelques jours dans sa belle villa de bord de mer en Bretagne. Ils y retrouvent Jérôme, le fils de Paul, qui se remet mal du suicide de sa jeune femme. Gaieté et optimisme reviennent grâce à l'attachante présence du petit Lulu. Mais au retour, c'est le tragique accident de voiture et Lulu meurt après un long coma. Une chaîne de soutien, d'affection et de tendresse se forme autour de Julie. Avec elle, à travers elle, des êtres désemparés tentent de réapprendre à vivre et de saisir une deuxième chance. La force des épreuves surmontées, l'espoir d'un nouvel amour, ainsi qu'une bonne dose d'intelligence et d'humour peuvent réussir ce miracle.
Généreux et désintéressé, Paul invite Julie à passer quelques jours dans sa belle villa de bord de mer en Bretagne. Ils y retrouvent Jérôme, le fils de Paul, qui se remet mal du suicide de sa jeune femme. Gaieté et optimisme reviennent grâce à l'attachante présence du petit Lulu. Mais au retour, c'est le tragique accident de voiture et Lulu meurt après un long coma. Une chaîne de soutien, d'affection et de tendresse se forme autour de Julie. Avec elle, à travers elle, des êtres désemparés tentent de réapprendre à vivre et de saisir une deuxième chance. La force des épreuves surmontées, l'espoir d'un nouvel amour, ainsi qu'une bonne dose d'intelligence et d'humour peuvent réussir ce miracle.
Mon avis
J'ai trouvé ce roman merveilleux, ce fut pour moi un véritable coup de cœur, le deuxième de l'année. (Ici le premier)
Dès les premières pages, le personnage de Julie, 20 ans, caissière et maman célibataire, m'a beaucoup touchée. Elle a une vision de la vie assez drôle, plutôt juste, et nous fait redécouvrir toutes les petites choses du quotidien qui nous semble dérisoires et sont pourtant essentielles.
Autour de ce personnage central, une famille va peu à peu se créer. Pas la famille traditionnelle, Julie n'en a quasiment pas, mais celle du cœur, celle que l'on se choisit. Il suffira pour ça d'une rencontre avec un client, au supermarché. A la vie de Julie, déjà éclairée par son fils, Ludovic, et sa meilleure amie, Paul amènera sa présence, celle de son fils, celle de quelques autres encore.
L'histoire d'une personne qui croise d'autres personnes. Dans ce roman on trouve l'amour filial, l'amour amoureux, on trouve l'amitié, la sincérité, on trouve la joie et la tristesse, on sourit et on pleure, on s'émerveille aussi. Comme dans la vie finalement, car c'est ce que ce roman est... un roman plein de vies. Celles de plusieurs personnes extraordinaires qui n'ont pourtant rien de particulier. C'est une histoire de vie, rien de fantastique, juste la vie dans ce qu'elle a de plus beau, dans ce qu'elle a de pire aussi.
Et qui a réveillé en moi une réflexion qui revient de temps à autre. Peut-être à cause de mes craintes de maman, peut-être aussi car la langue me fascine. Il n'y a pas de mot pour désigner un parent qui a perdu son enfant; pourquoi? Parce que c'est une douleur telle qu'elle est indicible? Mais on trouve bien le mot orphelin... Parce que ce n'est pas dans l'ordre des choses? Il y a pourtant tant de mots qui expriment des choses abstraites, des choses que l'on ne perçoit pas. Ces personnes n'ont elles pas le droit d'être nommées? est-ce parce que quand on perd son enfant, on n'existe plus vraiment, rien ne sert de nous définir... Cela doit obliger les parents à dire "mon enfant est mort", là où ils pourraient dire "je suis..." Orphelin d'enfant? Désenfanté? Je me demande si dans d'autres langues le mot existe. Pas dans toutes, je le sais déjà, mais peut-être dans certaines? C'est le pire cauchemar de tous les parents, perdre son enfant...
Dans ce roman la question est abordée avec délicatesse, avec sincérité. Comme tous les autres sentiments d'ailleurs. Les relations entre chacun des personnages sonnent vraies, et même si parfois on voudrait pleurer avec eux, c'est un livre que j'ai trouvé définitivement optimiste, sans sentimentalisme.
Je compte lire les autres ouvrages de cette auteure, mais je ne précipiterai pas dessus, car rares sont pour moi les romans qui font cet effet et je préfère en espacer la lecture. De petites doses de bonheur, d'espoir, à consommer de temps à autre, pour se faire du bien. J'espère ne pas être déçue par ses autres écrits, mais s'ils ne font ne serait-ce qu'égaler celui-ci, aucun risque!
Autour de ce personnage central, une famille va peu à peu se créer. Pas la famille traditionnelle, Julie n'en a quasiment pas, mais celle du cœur, celle que l'on se choisit. Il suffira pour ça d'une rencontre avec un client, au supermarché. A la vie de Julie, déjà éclairée par son fils, Ludovic, et sa meilleure amie, Paul amènera sa présence, celle de son fils, celle de quelques autres encore.
L'histoire d'une personne qui croise d'autres personnes. Dans ce roman on trouve l'amour filial, l'amour amoureux, on trouve l'amitié, la sincérité, on trouve la joie et la tristesse, on sourit et on pleure, on s'émerveille aussi. Comme dans la vie finalement, car c'est ce que ce roman est... un roman plein de vies. Celles de plusieurs personnes extraordinaires qui n'ont pourtant rien de particulier. C'est une histoire de vie, rien de fantastique, juste la vie dans ce qu'elle a de plus beau, dans ce qu'elle a de pire aussi.
Et qui a réveillé en moi une réflexion qui revient de temps à autre. Peut-être à cause de mes craintes de maman, peut-être aussi car la langue me fascine. Il n'y a pas de mot pour désigner un parent qui a perdu son enfant; pourquoi? Parce que c'est une douleur telle qu'elle est indicible? Mais on trouve bien le mot orphelin... Parce que ce n'est pas dans l'ordre des choses? Il y a pourtant tant de mots qui expriment des choses abstraites, des choses que l'on ne perçoit pas. Ces personnes n'ont elles pas le droit d'être nommées? est-ce parce que quand on perd son enfant, on n'existe plus vraiment, rien ne sert de nous définir... Cela doit obliger les parents à dire "mon enfant est mort", là où ils pourraient dire "je suis..." Orphelin d'enfant? Désenfanté? Je me demande si dans d'autres langues le mot existe. Pas dans toutes, je le sais déjà, mais peut-être dans certaines? C'est le pire cauchemar de tous les parents, perdre son enfant...
Dans ce roman la question est abordée avec délicatesse, avec sincérité. Comme tous les autres sentiments d'ailleurs. Les relations entre chacun des personnages sonnent vraies, et même si parfois on voudrait pleurer avec eux, c'est un livre que j'ai trouvé définitivement optimiste, sans sentimentalisme.
Je compte lire les autres ouvrages de cette auteure, mais je ne précipiterai pas dessus, car rares sont pour moi les romans qui font cet effet et je préfère en espacer la lecture. De petites doses de bonheur, d'espoir, à consommer de temps à autre, pour se faire du bien. J'espère ne pas être déçue par ses autres écrits, mais s'ils ne font ne serait-ce qu'égaler celui-ci, aucun risque!
Cette lecture avait été n coup de coeur pour moi aussi !!!
RépondreSupprimerÇa ne m'étonne pas, d'abord parce qu'apparemment on a une sensibilité littéraire qui semble assez similaire et ensuite ce doit être un coup de cœur pour beaucoup de monde!
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