mardi 7 juin 2016

Poker Face de M.A. Graff

C'est dans le cadre de l'opération "Masse critique " de Babelio que j'ai reçu il y a quelques jours ce roman. Je les remercie pour cet envoi, ainsi que les éditions Ramsès VI. Je me suis d'abord interrogée sur la taille de ce livre broché, moi qui aime bien les pavés: une dimension un peu inférieure à la plupart des éditions classiques, et "seulement" 264 pages. Pourtant, en comparant, je me suis rendu compte que sur la page la partie écrite était au moins aussi importante que dans d'autres éditions, de plus l'écriture est assez petite, et qui plus est aucune perte d'espace entre les différents chapitres. En définitive, chez un autre éditeur c'est un livre de 350 ou 400 pages qu'on aurait obtenu, un format très respectable selon moi pour un thriller. Et compte tenu de mes poignets douloureux ces derniers temps, je peux même ajouter que la légèreté induite par ces pages "en moins" m'a bien été utile.



Résumé

Ce jour-là, tout débute normalement pour Valentine Lindström : un patient à anesthésier, les soucis scolaires de son fils… et surtout la douleur d'avoir brutalement perdu son mari, quelques années plus tôt. Mais l'opération tourne mal. Et sa vie si paisible bascule.






Éditeur : Ramsès VI
Date de parution : Octobre 2011
Genre : Thriller 
Nombre de pages : 264 p
Date de lecture : mai 2016


Mon avis


Dès le début du roman, j'ai été séduite par les personnages et émue par leur histoire. Valentine, veuve et de fait mère célibataire, et son petit garçon surdoué, Erik. Je regarde actuellement la série "Scorpions" sur M6 et je n'ai pu m'empêcher, durant tout le bouquin, de prêter à Erik les traits de Ralph (un autre petit génie du même âge), et sa manière de s'exprimer.

L'intrigue est très rapidement posée, et elle entraîne nos deux héros dans une machination, où, aux côtés d'un policier sympathique et de sa fille journaliste, ils vont tenter de résoudre une enquête sur une série de meurtre. Très vite, le petit garçon se révèle indispensable car seul son génie permettra de déjouer les fausses pistes laissées par le tueur. Erik voit d'ailleurs en ce dernier un égal, et ne tarde pas à comprendre ses motivations.

Tout dans cette partie du roman m'a énormément plu, et même si j'ai très vite compris l'identité du tueur et l'essentiel de la situation, j'ai vraiment pris beaucoup de plaisir à suivre ces deux enquêteurs en herbe dans leur périple.
Pourtant, un élément du roman reste pour moi un mystère, et s'il n'a pas gâché ma lecture, il m'a tout de même dérangée. Mon impression globale sur ce thriller en restera entachée. Il s'agit de la relation entre Valentine et Yang, qui représente une véritable énigme à mes yeux. Cette femme qui semble indépendante et plus intelligente que la moyenne, chirurgienne et qui élève seule un enfant "hors-norme", se retrouve dans une situation que je jugerai presque avilissante. J'avais quasiment la sensation de me retrouver, pour cette partie de l'histoire, face au couple de "Cinquante nuances de Grey", mais sans comprendre du tout d'où cela sortait puisque l'histoire d'amour, bien qu'essentielle au dénouement, reste secondaire, et en cela n'est pas traitée comme il l'aurait fallu pour justifier à mes yeux un tel résultat. 
L'étrangeté du personnage de Lang se justifie en partie par son histoire, mais restent quelques éléments dont je ne vois pas ce qu'ils ajoutent à la narration et qui selon moi faussent le réalisme de l'histoire.

Un très bon roman policier aurait pu être ma conclusion si ce bémol ne m'avait pas empêchée de prendre autant de plaisir à la deuxième moitié du roman qu'à la première. Mon avis demeure positif sur ce livre, mais je reste perplexe, et j'aimerais beaucoup avoir d'autres avis sur la question. Aussi, si vous avez lu ce roman, laissez moi SVP un petit mot afin que nous puissions échanger. Merci ;)


3 commentaires:

  1. Je crois que tu m'évites une déception, le côté 50 nuances ne me tente pas du tout... Merci de l'avoir lu !

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    1. Alors j'y suis peut être allé un peu fort, on n'est quand même pas dans le 50 nuances mais le mec est complètement possessif et lui impose des règles de dingue et elle se soumet totalement ce que je trouve aberrant. ..

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    2. Alors j'y suis peut être allé un peu fort, on n'est quand même pas dans le 50 nuances mais le mec est complètement possessif et lui impose des règles de dingue et elle se soumet totalement ce que je trouve aberrant. ..

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Merci pour vos petits mots ;)